5 pratiques d’une gestion fidèle de nos finances

Nous savons qu’une perspective biblique sur nos finances est basée sur la conscience que Dieu est le propriétaire ultime de tout et nous a confié des ressources pour les gérer, en faire l’intendance, pour Lui. Notre travail est donc d’être de fidèles intendants.

Il est facile de parler de fidélité et de supposer que nous sommes fidèles simplement parce que nous avons le désir de l’être. Mais à quoi ressemble une intendance fidèle dans notre vie quotidienne?

Au fil des ans, j’ai observé cinq habitudes constamment présentes chez ceux qui gèrent judicieusement leurs finances.

1. TRAVAILLER AVEC DILIGENCE

Dieu bénit le travail persévérant. Dans toute la Bible, en particulier dans les Proverbes, Dieu recommande la diligence:

• « Celui qui agit d’une main lâche s’appauvrit, Mais la main des diligents enrichit. » Proverbes 10:4

• « La main des diligents dominera, Mais la main lâche sera tributaire. » Proverbes 12:24

• « L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire; Mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée. » Proverbes 13:4

• « Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, Mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette. » Proverbes 21:5

• « Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, Il se tient auprès des rois; Il ne se tient pas auprès des gens obscurs. » Proverbes 22:29

La diligence est un trait de caractère, pas un cadeau. Bien que Dieu ait donné à certaines personnes une intuition d’affaires pointue ou une capacité naturelle de faire des investissements judicieux, nous pouvons tous développer la diligence.

2. TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ

Faire le choix conscient de reconnaître Dieu comme le propriétaire de nos biens matériels nous rappelle qu’Il est notre généreux pourvoyeur.

Lorsque mentalement (dans notre esprit) nous continuons à être les propriétaires de nos ressources, nous nous retrouvons éternellement en faillite – sinon financièrement. Le plus tôt nous les remettrons volontairement à Dieu et nous engager à être simplement Ses intendants, le mieux ce sera.

3. gérer efficacement
Il s’agit d’une discipline à deux faces qui exige à la fois le contentement et le discernement.
D’une part, nous reconnaissons qu’être pris dans la concurrence proverbiale avec les Jones (les voisins) ou avoir nos dépenses déterminées par nos propres appétits insatiables ne vaut pas le prix. Le vieil adage « un sou économisé est un sou gagné » est vrai, mais il ne peut être vécu que par ceux qui possèdent le caractère pieux du contentement.
Tout d’abord, 1 Timothée 6:6-8 enseigne :

• « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira »

Une intendance efficace exige que nous apprenions à vivre selon nos moyens.

En plus du contentement, nous avons besoin d’un sage discernement dans notre budget. J’ai connu des gens qui avaient de la difficulté à faire l’épicerie et à payer leur facture d’électricité, tout en maintenant un abonnement à la télévision par câble. Parfois, nous devons prendre du recul et évaluer nos priorités financières.

4. ÉCONOMISEZ RÉGULIÈREMENT

Quand j’ai commencé mon premier travail de couper le gazon, mes parents ont insisté pour que je donne ma dîme et que j’épargne. Avec mon paiement de chaque travail, j’ai mis de côté 10 pour cent pour le Seigneur et 10 pour cent pour la banque. Je suis reconnaissante d’avoir appris tôt la discipline de l’épargne, et j’ai enseigné à mes enfants un principe similaire quand ils étaient jeunes.

Certains chrétiens luttent avec l’idée de l’épargne, parce qu’ils estiment que tout argent inutilisé dans un mois particulier devrait être donné.
Il est sage de conserver — ou de sauver — tant que vous vous rappelez que votre épargne appartient au Seigneur autant que toute autre possession.

Quand Terrie et moi avons déménagé notre famille à Lancaster, nous avons vidé notre compte d’épargne pour réparer l’église délabrée. Je suis reconnaissant que nous ayons déjà sauvé ainsi nous avions quelque chose à donner. Et je suis reconnaissant que nous étions disposés à donner quand nous savions que c’était ce que Dieu voulait. C’était un investissement bien dépensé que Dieu a richement récompensé.

Maintenez votre compte d’épargne avec une main ouverte, prête à utiliser cette bénédiction pour honorer le Seigneur de quelque manière qu’il vous dirige.

5. DONNER GÉNÉREUSEMENT

La diligence et le contentement sont des disciplines, tout comme la libéralité. Donner n’est pas une question de pouvoir ou de ne pas pouvoir, mais de volonté ou d’absence de volonté. En d’autres termes, nous serons fidèles à donner sur la base de notre volonté, pas sur notre prospérité.

C’est ainsi que les chrétiens mentionnés par Paul dans 2 Corinthiens 8:3 ont pu donner « au-delà de leurs moyens ». Ils étaient si disposés, si désireux de participer à l’œuvre de Dieu qu’ils ont choisi de donner même au point de sacrifice extrême.

Quelqu’un a dit un jour : « Plus notre foi est passionnée, plus notre don est consistant. » Notre disponibilité à donner au Seigneur est une mesure tangible de notre amour pour Lui.
Dieu voit bien au-delà de la quantité réelle d’un don, il regarde au cœur du donateur. C’est notre amour qu’il désire — pas notre argent. La deuxième épître aux Corinthiens, en son chapitre neuf, dit clairement :

• « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. »  

  2 Corinthiens 9 :7

Dans l’économie de Dieu, donner pour financer l’œuvre de Dieu est notre occasion d’investir dans l’éternité et d’exprimer notre amour au Seigneur.

George Mueller, un missionnaire allemand qui a ouvert des orphelinats en Angleterre, a écrit : « Marchons comme intendants et n’agissons pas comme propriétaires, en gardant pour nous les moyens que le Seigneur nous a confiés. Il ne nous a pas bénis pour que nous puissions satisfaire notre propre esprit charnel, mais pour utiliser notre argent à son service et à sa louange. »

À bien des égards, la gérance financière est un point de référence pour tous les autres secteurs d’intendance. En parlant de finances, Luc 16:10-11 souligne : « Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? »

Notre fidélité à honorer Dieu avec nos finances prépare nos cœurs à honorer Dieu dans tous les autres domaines de notre vie.

Par le Dr Paul Chappell | 06 mars 2017 traduit de l’article 5 PRACTICES OF FAITHFUL FINANCIAL STEWARDS  sur Ministry 127 - https://ministry127.com/christian-living/5-practices-of-faithful-financial-stewards